-- est une belle rivière riche en espèces patrimoniales !

 

 

 

L' Allier prend sa source en Lozère sur un des flancs du Moure de la Gardille à 1503 m d'altitude.

 

 

Bien vite, elle grossit grâce à de nombreux affluents.

Attention, ce petit ruisseau bien calme peut se transformer assez vite en un torrent sauvage.

Ces crues violentes se produisent le plus souvent au début de l'automne.

 

 

A la confluence avec le Rieufrais ( dit aussi ruisseau de La Trappe car il vient de l'Abbaye de Notre Dame des Neiges ) dans la traversée du village de La Bastide, l'Allier devient limitrophe Ardèche /Lozère.

 

Ici, on voit l'eau qui est bien montée dans le village lors d'une crue. Jean Luc, ancien garde-pêche, ne peut que constater les dégâts... 

 

 

C'était encore pire chez le vice-président de l'aappma, les truites étaient dans son garage !

Une vidéo d'une crue de l'Allier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L' Allier coule du Sud vers le Nord et devient  limitrophe Ardèche / Lozère à partir du village de La Bastide jusqu'à Langogne mais notre Aappma ne gère que du village de La Bastide à la confluence de l'Espezonnette.

 

 

La cascade de Rogleton, ici en été, marque la limite amont "théorique" de la présence des ombres et de la récente recolonisation du haut de la rivière par les saumons.

 

Actuellement, la limite amont de la colonisation des ombres se situe vers Luc.

 

L' Allier, ici au camping de Luc,  est en effet l'une des rares rivières à contenir trois espèces de salmonidés : les truites, les ombres et les saumons.

Mettre la tête sous l'eau est le meilleur moyen pour découvrir les animaux aquatiques.

Ici, la cascade de Luc ( dite cascade de la laiterie) qui devrait bientôt être entièrement détruite pour rétablir la continuité écologique. Dommage car ces blocs offrent de magnifiques caches aux truites et même aux saumons !

Une vidéo pour voir l'envers du décor !

La truite est bien sûr le poisson le plus recherché !

Admirez cette robe magnifique avec un ventre jaune caractéristique

Elle peut atteindre de belles tailles et nous espérons que la maille actuelle de 23 cm sera bientôt portée à 25 cm. Des études vont être entreprises en 2016  pour vérifier si cette mesure semble judicieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le poisson roi de l'Allier c'est bien sûr le saumon .

Les saumons remontent l'Allier pour venir pondre et souvent mourir après la fraie. Vous pouvez, avec un peu de chance et de patience les observer sur leurs frayères au mois de novembre ou décembre.

Merci à Didier pour cette image rare ! Vous pouvez avoir plus de renseignements sur ce poisson en allant sur le site de l'APS.

 

 

Ces poissons se sacrifient pour perpétuer l'espèce !

 

Merci Pierre pour la  photo !

L' ombre commun est une espèce patrimoniale à préserver. D'après les études génétiques, la souche Allier est unique.

L' ombre commun est devenu très rare, d'après nous, acteurs locaux de la pêche, cette raréfaction et disparition par endroits est due à la prédation automnale et hivernale des cormorans mais les techniciens des fédérations de pêche nous disent : " Il y a autre chose"...

 

La limite amont de la présence des ombres qui était la cascade de Rogleton ( voir photo plus haut) est maintenant descendue au niveau de Luc. Nous essayons de les réimplanter en leur offrant des zones refuges !

 

 

Ici, un jeune reconnaissable a son plastron blanc ! Merci à Raymond pour la photo

 Cliquez sur les cormorans ci-dessus pour aller sur la page Allier du  site de l'aappma de Grandrieu (48) vous y verrez de belles photos de Raymond !

 Les cormorans, attirés dans le secteur par la grande étendue d'eau de Naussac, sont devenus un problème depuis les années 1995 environ. Ils descendent régulièrement se nourrir sur l'Allier et certaines espèces de poissons de pleine eau en font plus particulièrement les frais.

Les ombres et les chevesnes ont bien régressé, quant aux vandoises elles ont complètement disparu ! 

 

 

 

L'hiver nous donne de magnifiques paysages enneigés !

 

 

 

Le même endroit, la rivière est prise par la glace, on est à 1000 m d'altitude est l'hiver est rigoureux ! 

 

 

 

L'été est parfois caractérisé par une sècheresse importante et un étiage très bas, il vaut mieux alors pêcher tôt le matin ou tard le soir .

 

 

Les crues printanières ou automnales sont nombreuses et elles changent à chaque fois le lit de la rivière notamment en aval de Luc

( confluence du Masméjean) .

 

 

Ici petite crue printanière.

 

 

Là, forte crue automnale.

 

 

Un graphique qui nous montre le débit de l'Allier à Rogleton.

On voit nettement l'étiage d'été et les crues d'automne.

 

Le graphique vient de ce site !

Les truites se sont adaptées aux conditions hydrologiques et il convient de protéger cette souche locale, c'est pour cela qu'il n'y a pas de lâchers de truites sur notre aappma.

 

 

Photo de la ponte, on peut observer les œufs et le nuage blanc des spermatozoïdes.  

Une vidéo de la fraie des truites sur l'Allier.

 

 

Et la pêche ? 

Toutes les techniques peuvent être employées avec succès : toc, leurres, vairon manié, mouche !

 

Ici, Jacques vient de piquer un ombre en nymphe à vue.

 

La nymphe à vue est une pêche subtile qui a ses adeptes en été bien sûr. L'eau très claire permet cette technique.

 

 

Et voilà le résultat, un bel ombre .

Les ombres sont rares mais encore plus précieux !

 

Rappel: le quota de capture pour l'ombre est de zéro en amont de Langogne.

Une vidéo de la pêche des ombres de l'Allier

 

 

 

Là, il y a plus d'eau, Vincent pêche en nymphe au fil !

 

 

 

 

 

Prise d'une jolie truite qui va retrouver bien vite sa liberté .

Ci-dessus, c'est un tacon ( petit saumon) qui a été pris en mouche noyée.

 

 

 

Ce n'est pas un poisson, c'est un crustacé  mais il faut signaler l'arrivée de l'écrevisse de Californie (  Pacifastacus leniusculus ).

C'est une espèce dite

" invasive" mais quelques pêcheurs apprécient sa pêche et sa dégustation surtout qu'elle atteint maintenant de belles tailles..

 

 

 

 

Il n'y a pas que les trois salmonidés dans l'Allier, on compte au total  8 espèces :

chabot, chevesne, goujon, loche, ombre, saumon, truite et  vairon !

( cliquez pour voir une photo des 8 poissons)

 

Le vairon, c'est le poisson qu'il faut pour donner le goût de la pêche aux enfants (et un grand nombre d'entre nous doit encore se souvenir de ses premières prises de l'enfance).

 

 

 

 

Deviendra-t-il un pêcheur passionné et un ardent défenseur des rivières ?...

 

 

Une dernière vidéo  pour voir le Haut-Allier tel qu'il était en 2007 !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà, nous vous avons présenté  un petit aperçu de l'Allier, il ne vous reste plus qu'à venir découvrir par vous même cette magnifique rivière encore préservée !